Bourgeoises Rééduquées : Partie 06

BÊTA PUBLIQUE

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Je m'allonge auprès de lui et j'ose poser ma tête sur ma poitrine. Il est mon maître, mais il est aussi mon protecteur.

Je pose ma main sur son entrejambe, sentant son sexe sous mes doigts et je m'endors ainsi.

Au milieu de la nuit, j'ignore l'heure qu'il peut être. J'entends des pas dans le couloir. La porte de la chambre voisine s'ouvre et se referme discrètement. C'est la chambre de Natacha et Pierre-Henri. Aux bruits des pas, je comprends qu'il s'agit de Natacha qui regagne sa chambre. Que peut-elle faire à cette heure?

Je ne réfléchis pas plus longtemps, car je me rendors. Quand je me réveille de nouveau, je sens sous ma main, le sexe de Monsieur Didier bien raide.

Sur un coup de tête, je décide de le prendre en bouche et de lui faire une fellation. Tous les hommes aiment cela, pourquoi cela serait-il différent avec lui? Je sens alors sa main sur ma tête qui m'impose le rythme. Je ferme les yeux et m'applique. Il jouit dans ma bouche, j'avale tout son sperme avec délectation. Et, alors que j'allais reprendre ma position, sur sa poitrine, il me claque les fesses.

— Allez petite chienne! Debout! Il est temps d'aller chercher la générale.

Je l'avais oublié celle-là. Mais aller la chercher où? Où l'ont-ils emmenée hier après-midi?

— Enfile, juste ta robe, reste nue dessous... me dit-il alors qu'il est en train de finir de s'habiller.

Je m'habille rapidement sous le regard de Monsieur Didier et sur le parking, nous retrouvons Éric qui prend la voiture de la générale. Après quelques minutes de route, nous arrivons devant un chantier de construction avec des baraques de chantier en guise de logements.

Un homme brun trapu s'approche de nous, je sens son regard sur moi, sur ma poitrine nue sous ma robe. De plus l'air frais fait durcir mes tétons qui pointent sous le tissu de ma robe. Quand nous entrons dans l'une de ses baraques, je vois la générale. Elle ne ressemble plus à l'altière femme qui avait déboulé devant le manoir d'Alain. Elle ressemble à une souillon, nue, les cheveux en bataille, couverte de traces de sperme.

J'ignore ce qu'elle a pu subir, mais je n'aurais pas aimé être à sa place. Cependant en nous voyant arriver, le désir dans ces yeux se réveille, elle en veut encore. C'est incroyable.

Les hommes discutent un peu, je ne les écoute pas. Je sens que les ouvriers qui se réveillent me regardent avec gourmandise. SI cette nuit ils ont pu profiter d'une femme âgée, ils pensent peut-être profiter d'une femme plus jeune pour la journée. Je tremble, c'est alors qu'un ordre de Monsieur Didier me pétrifie.

— À poil! En position!

Je le regarde, affolée, ce n'est pas possible, il ne va pas m'offrir à ces hommes. Je me souviens de ce que je lui ai dit pendant ma punition, mais mise devant le fait accompli, cela me tétanise. Je voudrais parler, mais une violente claque sur mes fesses de Monsieur Didier me rappelle à l'ordre.

— IMMÉDIATEMENT!

Lentement, je retire ma robe et nue, je prends la position mes mains sur la tête. Je lève les yeux au ciel. Je sens les regards avides sur mon corps mes formes, et Monsieur Didier qui en rajoute :

— Elle n'est pas bien là, la bourgeoise? Tu es moins arrogante à te faire reluquer par des ouvriers roumains! Elle est où la fille de bonne famille, la mère de famille, l'épouse chérie, la snobinarde qui regarde les gens de haut?

Je pleure, je ne bouge pas, je ne voudrais pas attiser les envies de ces hommes. Je m'évade dans mes pensées, priant pour que cela se termine vite. Je ne prête plus attention à ce qui se passe autour de moi. Il faut que Monsieur Didier m'interpelle pour que je réalise que nous rentrons au manoir.

— Je reviens te chercher ce soir où tu nous accompagnes tout de suite?

Aussitôt, je ramasse ma robe que je serre contre moi pour les rejoindre.

Je me contorsionne pour me rhabiller dans le coupé de Monsieur Didier. Quand nous arrivons, il me demande de monter pour remettre le plug dans mon cul.

Seule dans la chambre, j'en profite pour faire un brin de toilette et me maquiller légèrement. Je prends le plug et après l'avoir enduit de gel, je le présente devant mon anus. Je caresse un peu mon petit trou avant de le rentrer. Je pousse un petit discret puis enfile une culotte de dentelle pour être certaine qu'il reste en place.

Quand je rejoins Monsieur Didier, il parle avec ses amis et Virginie, je ne les dérange pas et je vais prendre place à une table. Le plug me gêne, j'ai l'impression que tout le monde me regarde en sachant ce que je porte entre mes fesses.

Je participe à la conversation, Philippe nous parle de ses chevaux, je décris mes voyages. Marc nous raconte quelques anecdotes vécues dans son restaurant. Natacha me semble sombre, est-ce à cause de la gueule de bois de son mari? Toujours est-il qu'assise face à Alain, elle fixe son assiette. Même si elle sourit aux bons mots de Virginie.

Après le repas et être passée aux toilettes, je cherche Monsieur Didier du regard. Je le découvre allongé sous un arbre. Il semble se reposer. Je me dirige vers lui. Je veux lui demander l'autorisation de retirer le plug qui devient de plus en plus inconfortable.

— Non il faut que tu t'habitues! Soulève ta robe!

Je jette un regard autour de moi et je le relève ma robe. Il peut voir ma culotte, va-t-il me punir? Je suis rassurée quand il me demande simplement de retirer ma culotte. Après l'avoir enlevée, je reprends la position, ma robe troussée. Il me demande de me lui montrer mon cul et il pousse un peu plus le plug entre mes fesses. Je gémis.

Il me demande de m'accroupir près de lui, en lâchant ma robe. Je suis soulagée, car mes fesses sont cachées. Mais, je devrais savoir qu'avec Monsieur Didier, un soulagement est toujours suivi d'un moment moins agréable. Il glisse sa main sous ma robe. Je sens ses doigts sur ma fente.

— Interdiction de jouir jusqu'à nouvel ordre!

Je suis trempée et son pouce sur mon clitoris, ses doigts dans ma grotte. Je vais jouir. Il faut que je me retienne. Il joue avec mon sexe pendant de trop longues minutes, je ferme les yeux, je respire profondément, je couine.

—Je dois me retenir... Je ne dois pas jouir...

Je m'imprègne de ce mantra.

Au moment où je sens que je ne peux plus tenir, il retire ces doigts et je le vois sortir son sexe raide de son pantalon.

— Suce!

Je ne me le fais pas dire deux fois et je plonge sur ce membre. Je le prends dans ma bouche. Je fais tout pour que Monsieur Didier soit content de ma fellation. Je l'aspire, je le sens au fond de ma bouche. Soudain, il gicle. Je lui montre son sperme dans ma bouche avant de l'avaler puis je lui montre que j'ai tout avalé.

Satisfait, il me dit alors qu'il est temps de rentrer.

Sur le chemin du retour, je pense à ce week-end, malgré le plug dans mon cul, je me sens bien. Je suis si bien quand Monsieur Didier s'occupe de moi, même s'il me punit ou s'il m'humilie. Avec lui, je me sens femme.

Nous arrivons dans le hall quand j'entends une petite voix que je connais bien. C'est Clothilde qui accourt vers moi, suivie de son frère et de ma mère tout sourire.

Je m'accroupis pour leur ouvrir les bras et je les couvre de baisers.

— Bonjour, mes chéris, ça va?

Je me relève pour demander à ma mère comment s'est passé le week-end. Mais je vois que son regard se porte sur Monsieur Didier qui est en retrait.

-- Ils vont très bien, ils se sont bien amusés! Mais sois polie, présente-moi ce monsieur!

Je réussis à parler sans bafouiller et à trouver une explication qui tient la route à sa présence avec moi.

— Oui Maman bien sûr, je te présente Monsieur Didier notre voisin. Il... Il est venu au salon et m'a proposé de me raccompagner.

— Enchanté Madame, vous êtes aussi splendide que votre fille! dit-il souriant. Je vais vous laisser en famille. À bientôt!

— Au revoir Monsieur! dit ma mère.

Je marmonne un au revoir, gênée.

— Il est charmant cet homme! me dit ma mère alors que je viens de refermer la porte de l'appartement.

— Oui, il est très prévenant...

Je vois alors le regard de ma mère sur ma poitrine libre sous la robe. Je rougis.

— Es-tu sûre que tu étais à un salon?

— Oui Maman! Je te l'assure.

— Tu tiens un stand sans soutien-gorge?

— Il faisait chaud, je l'ai retiré avant de partir, il me faisait mal.

Je ne sais pas si ma mère croit mon mensonge, mais je décide de changer de conversation.

— Tu restes dîner avec nous?

— Oui, si cela ne t'embête pas...

— Non, pas du tout! Laisse-moi le temps de me changer et je prépare le repas.

Dans la chambre, je retire enfin le plug que je vais passer sous l'eau avant de le cacher au fond de mon tiroir de sous-vêtement puis j'enfile un pyjashort avant de rejoindre ma mère à la cuisine.

Pendant le repas, les enfants me racontent leur week-end avec leur cousin et tante Élisabeth. Ma mère m'apprend que ma sœur et mon beau-frère se séparent. Je suis un peu surprise, car il me semblait qu'ils s'entendaient bien.

— Oui, ils s'entendent bien, mais ton beau-frère a fait son coming-out et ta sœur ne l'a pas supporté.

Je me demande comment je vivrais cela si François m'annonçait tout de go qu'il est homosexuel. Je me promets d'appeler Élisabeth et peut-être lui proposerai-je de venir aux prochaines vacances. On laissera les enfants chez les grands-parents.

******

Natacha

C'est avec surprise que je découvre que le voisin de Charlotte est un ami d'Alain tout comme ces cinq autres hommes. Parmi eux, seul Philippe le propriétaire du haras voisin semble accompagné par Agnès, une femme adorable.

Comme d'habitude dans ces réunions, nous, femmes de militaire, nous retrouvons vite seules. Avec le temps, nous avons appris à nous connaître et nous nous racontons comment nous avons vécu la dernière mission de nos hommes. Agnès nous écoute gentiment et je pense qu'elle se sent un peu exclue, elle n'ose pas intervenir. Je me dirige vers elle dans la piscine quand une petite bonne femme brune et enjouée saute dans l'eau à côté de moi. Je ne l'avais pas encore vue. D'où sort-elle? Elle s'approche de moi.

—Excuse-moi, je ne t'avais pas vu!

Son tutoiement me surprend, mais il est si empreint de naturel que je ne m'en offusque pas.

— C'est rien! Si on n'est pas éclaboussée dans la piscine, où le serons-nous? dis-je en riant

Elle rigole à son tour.

— Virginie et toi?

— Natacha, je suis la femme de Pierre-Henri, là-bas!

Je lui montre le groupe des six militaires qui discutent en buvant des bières à n'en plus finir. Même en civil, on ne peut pas se méprendre sur leur métier.

— Oh! Cela ne doit pas être facile tous les jours? me demande-t-elle.

— C'est que parfois leurs absences sont longues, mais tu sais avec les enfants, j'ai de quoi m'occuper...

— Tu en as beaucoup?

— Oui, cinq dont un bébé de trois mois...

— Ah oui! Ça fait du travail! Remarque, moi aussi j'en ai cinq, mais deux à moi et trois de mon deuxième mari... Mais ils sont grands et ils se débrouillent presque tous seuls.

— Oui c'est sûr...

— Mais le petit, où est-il?

— Oh, c'est Rosalinde qui s'en occupe, elle est adorable...

— Oui c'est une brave petite...

— Tu la connais?

— Oh! Oui, tu vois tous ces lascars-là, dont celui qui te tourne autour... Je les connais, ou plutôt nous nous connaissons depuis que nous sommes enfants, nous avons tous grandi dans ce village, où nos parents avaient des maisons de vacances. Je suis un peu leur grande sœur, celle qui les couvrait ou rattrapait leurs bêtises ou qui les arrêtait quand ils allaient trop loin... Ils sont un peu étranges parfois, mais ils ne sont pas méchants.

Je souris, elle a donc vu qu'Alain était souvent près de moi. Cela ne me surprend pas, depuis que je le connais, il a toujours été près de moi, à chercher un moyen de me frôler, de me troubler, mais toujours de manière subtile, jamais grossière.

— Le plus mystérieux, mais aussi le plus attachant des six, c'est Didier. Il n'est pas psychologue, mais il a un don pour deviner ce que les gens désirent au plus profond d'eux-même. Avec les femmes, c'est imparable. Il ne se trompe jamais...

— Je ne le connais pas bien, je le connais un peu, et je ne l'ai pas encore vu cet après-midi, pourtant il devrait être là, car mon amie Charlotte est venue avec lui...

— Avec Éric, ils sont allés régler une affaire urgente, ils ne vont pas tarder... Il sera là pour le barbecue. Il ne manquerait un barbecue pour rien au monde...

Elle repart dans un rire contagieux et je me laisse entraîner avec elle. Elle me dit alors :

— Si Didier te parle! Écoute-le, ce qu'il te dira sur toi sera réellement ce dont tu as envie...

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'Alain me frôle et je sens sa main sur mes fesses.

— Il est superbe ton maillot Natacha... Mais il couvre encore beaucoup...

— Alain! dit Virginie d'un ton rude. Si tu embêtes tes invités, tu vas les faire fuir...

— Tu n'as pas changé, tu es toujours à nous surveiller...

— Je vous protège de vous-même...

Je vois alors Alain attraper Virginie pour la soulever dans les airs afin qu'elle retombe dans l'eau en faisant un maximum d'éclaboussures. C'est à ce moment que Charlotte me rejoint dans l'eau. Elle est radieuse et son maillot la met extraordinairement bien en valeur. Nous nous amusons un peu avec les autres baigneurs. Je m'approche parfois de Didier et je ne peux pas m'empêcher d'être troublée par sa prestance. J'ai l'impression qu'il voudrait me dire quelque chose. Et si Virginie avait raison? S'il pouvait me dire ce que je ressens au fond de moi? Pourtant, je ne me cache rien, du moins je le pense.

— Tu rêves Natacha? me demande Charlotte

— Non! Pourquoi?

— Tu viens de rater le ballon...

Je rigole et renvoie le ballon que Charlotte vient de m'envoyer. Elle s'approche un peu pour discuter. Puis je lui dis que je dois aller allaiter Baptiste, car si Rosalinde le surveille, elle a beau avoir la plus grosse paire de seins que je n'ai jamais vus, elle n'a pas de lait.

Je remonte rapidement dans ma chambre pour me changer, de toute manière, l'apéritif ne va pas tarder à être servi. Je trouve Rosalinde en train de finir de préparer quelques amuse-gueules dans la cuisine avec Baptiste qui babille dans son transat. Il s'excite en me voyant. Je le prends dans les bras pour chercher un fauteuil idéal pour le nourrir. Sans complexe, j'ouvre ma robe pour sortir mon sein que mon bébé aspire goulûment. Je ferme les yeux et profite. Comme à chaque fois, je sens des papillons dans mon ventre et ma culotte se mouiller. En entrouvrant les yeux, j'aperçois Jacques, le jumeau, qui regarde. Quand il se rend compte que je l'ai vu, il disparaît. Je souris. Donner le sein est quelque chose de naturel et si je n'ai pas pour habitude de le faire en public, c'est plus pour profiter de ce moment avec mon bébé qu'autre chose.

La tétée finie, je change mon petit bonhomme pendant que Rosalinde aide ses frères à dresser le buffet.

Pendant l'apéritif, je suis encore surprise de voir Pierre-Henri boire plusieurs verres d'alcool. Sa dernière mission a dû être plus éprouvante qu'il ne me l'a raconté. Car, si effectivement, il a tendance un boire un peu plus les premiers jours après ses retours, ce n'est jamais autant.

Le repas approche de sa fin quand je vois Didier s'approcher de moi. Je suis un peu étonnée, mais je luis souris. Il me propose une petite promenade dans le parc. J'ai toujours en mémoire les mots de Virginie. Et quand assise sur le banc au fond du parc, il commence à me parler de mon avenir, je l'écoute attentivement

— Vous allez m'écouter attentivement Natacha. Vous avez cinq enfants, un mari souvent absent, une vie morne. Comment voyez-vous le reste de votre vie? À l'occuper à élever tous les mômes que vous aura faits votre mari lorsqu'il rentrera de mission . Je me doute que vous êtes amoureuse de votre mari et qu'il vous fait bien jouir. Mais combien de fois par an? Une, deux peut-être trois fois l'année. Et le reste du temps, vous mouillez parce que votre bébé tète votre sein. Ne niez pas, je l'ai vu. Vous voulez une vie sans plaisir, sans pouvoir vous épanouir en tant que femme? Mais vous pouvez aimer votre mari tout en vous faisant plaisir. Vous êtes encore désirable alors profitez-en! C'est ce soir que tout se décide, il n'y aura pas de retour en arrière. Donne-moi ta culotte Natacha!

Il a raison me dis-je, en effet, que vais-je faire quand les enfants seront grands? Bientôt Baptiste sera à l'école et je serai seule toute la journée. Et quand il me parle du plaisir que je ressens quand j'allaite, il est dans le vrai. Mais quand il s'agit de lui donner ma culotte, une alarme s'allume dans mon cerveau. Ne fais pas cela, tu risques de le regretter... Mais je l'éteins aussitôt, et je trousse ma robe pour faire glisser ma culotte et la lui donner.

Il me pousse alors vers le manoir une main sur mes fesses. Cette main me fait alors plus d'effet que son discours. Il est dans le vrai. Il faut que j'en profite, mais comment? Et avec qui?

—Tu ne le regretteras pas Natacha. Je vais te donner un premier défi. Tu vas aller voir mon ami Alain et tu lui diras que tu vas faire tout ce qu'il veut.

— Mais mon mari? dis-je dans un sursaut de fidélité, pour ne pas paraître une femme facile.

— Je m'en occupe. À l'heure qu'il est, je pense qu'il doit être complètement ivre. Nous allons l'aider à se coucher. Vis ta vie Natacha!

— Bien Monsieur.

Alain, je dois aller voir Alain, mais pour lui dire quoi exactement? Je ne peux pas lui dire : "Didier m'a dit de vous dire que je ferai tout ce que tu voudras!" Je me dirige tel un automate vers Alain. Il est en pleine discussion avec un militaire et son épouse qui sont en train de prendre congé.

Je suis surprise quand je vois la main d'Alain se glisser sous la robe de Laurence quand il l'embrasse. D'où je suis, je vois parfaitement qu'elle ne porte rien sous sa robe. Aurait-elle croisé Didier aussi?

Quand il est enfin seul, je prends mon courage à deux mains et je m'approche, timidement, rouge de confusion.

Il me fixe, avec ce regard typique d'un officier habitué à commander.

— Que veux-tu Natacha?

J'hésite un peu, j'entends de l'agitation derrière moi. Je me retourne et je vois deux hommes soutenir mon mari pour l'emmener vers le manoir. Didier s'en occupe donc. Cela me rassure et regardant à nouveau Alain, je lui dis en bafouillant un peu :

— Alain... Je veux... bien... faire tout ce que tu veux avec toi, ce soir...

Je finis ma phrase rapidement. Je vois un grand sourire éclairer son visage.

— Vraiment? me demande-t-il.

— Oui! Vraiment!

— Redis-moi ce que tu veux sans bafouiller que je comprenne bien.

Je prends une grande inspiration et je répète d'une traite.

— Je veux bien faire ce que tu veux avec toi, ce soir!

— Plus fort, je n'ai pas bien entendu.

Je rougis et me dandine un peu, je me lance une nouvelle fois, en parlant plus fort. Je sais que les quelques personnes qui sont encore là entendront. Je jette un rapide coup d'œil autour de moi. Il n'y a plus que Virginie et son mari et les deux jumeaux qui commencent à débarrasser.

— Alain, je veux bien faire ce que tu veux avec moi, ce soir!

— Très bien! dit-il en me fixant. Commence par ouvrir cette robe que je vois comment tu es dessous.

Comme je tourne le dos aux autres, je commence à la déboutonner. Je vois son visage s'éclairer quand il découvre mon soutien-gorge de dentelle. Quand j'arrive à ma taille, j'hésite un peu. Il va voir que je n'ai plus de culotte. Que va-t-il penser de moi? Son regard se fait plus dur, un regard de commandement.

Je détache les derniers boutons. Il prend les pans de ma robe et les ouvre.

— Tu es coquine, je vois, tu ne mets pas de culotte sous tes robes... Si j'avais su... Pierre-Henri est vraiment chanceux d'avoir une petite salope comme toi...

Je ne peux pas lui dire que je viens juste de la retirer à la demande de Didier. S'il me prend déjà pour une salope, que pensera-t-il de moi?