Chroniques Du Cheptel - Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

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Elle ouvrit la porte, écarta le rideau de perles de verres qui tinta à son passage et entra, elle fut aussitôt assaillie par des gémissements et une forte odeur de sexe. Estelle était en compagnie de deux hommes qui n'étaient autre que les musiciens avec qui elle se produisait sur scène depuis trois ans. Estelle-la-pute était sur le dos, les cuisses largement écartées, elle haletait et gémissait sous le poids de l'homme qui la besognait à grand coup de grognements. Jonday était en train de prendre le pied de sa vie en insultant la pauvre fille.

Assis par terre au pied du lit, Dickers était nu, il buvait une bouteille au goulot, il avait l'air épuisé et un peu ivre.

— « Vous en avez encore pour long, les garçons? La nuit a déjà commencée et j'ai encore des projets pour la pute. » Annonça l'elfette en se rapprochant du lit.

— « Elle fait moins la fière cette conne ! » Pérora Dickers d'une voix avinée. « Toujours à faire la fière, sous prétexte qu'elle est favorite... c'te pute ! »

Sélanor se souvenait qu'Estelle avait éconduit Dickers plus d'une fois et pas toujours gentiment, le musicien avait toutes les raisons du monde de lui en vouloir. Mais là, il devait cuver son vin.

Vu de près, Estelle avait l'air un peu absente, elle gémissait sourdement en rythme avec son amant, du sperme était collé sur son visage et dans ses cheveux, les garçons ne l'avaient pas raté... La belle elfe eut un sourire malveillant en se penchant vers elle pour lui parler à l'oreille.

— « Tu es vulgaire, ma pauvre, tu n'as jamais eu ni la classe, ni l'intelligence pour être favorite. Je ne supporte plus la médiocrité servile de ton espèce et la tienne en particulier. Tu as cru que nous étions amies? Je ne peux pas être amie avec toi, tu n'es qu'une humaine et une putain. Si tu penses encore que Sonny viendra te sauver, tu te trompes ma pauvre. Tu sais, moi aussi je baise avec lui et il me parle. Il s'est lassé de toi, il ne t'a gardé que parce que tu es bonne au lit. Te faire sauter c'est ton seul vrai talent ! Il est grand temps qu'une autre prenne ta place auprès de lui, une elfe ! Toi tu resteras pour toujours Estelle-la-pute! »

Estelle hocha la tête en buvant les paroles de son amie. Dans son esprit détraqué, Sélanor lui apparaissait tellement belle, tellement mieux qu'elle... Elle avait conscience qu'elle n'était rien d'autre qu'une trainée vulgaire dans ce lit, en train de se faire tringler par son musicien, elle méritait ce qui lui arrivait et plus encore. A cet instant précis, sous l'emprise de l'excitation, elle aurait fait n'importe quoi pour Sélanor, même coucher avec un troll si elle le lui ordonnait. L'idée de Sélanor la forçant à coucher avec un troll s'imposa dans son esprit, la menant à un niveau d'excitation supérieur, elle se mit à geindre plus fort, certaine qu'elle allait jouir bientôt.

*****

Restaurant 'Le crochet du pirate' - quartier du palais de Sinistrevent :

Le restaurant qu'avait choisi Victor pour sortir Clotilde était plutôt classe, il était situé dans le centre-ville, pas très loin du palais. Il avait réservé une table pour deux en plein milieu de l'établissement. La clientèle était plutôt bigarrée, il y avait là, des marchands, des officiers de la garde noire, un capitaine pirate en compagnie de deux prostituées plutôt vulgaires, deux mages de la guilde et quelques couples dont certains illégitimes.

Habillée comme elle était, un soir de mars, une belle femme telle que Clotilde attirait les regards, nombre d'hommes dans la salle, à commencer par le serveur louchait sur le joli corsage lacé de la belle.

— « Je voulais te remercier Victor, j'ai beaucoup de chance de t'avoir dans ma vie. Je ne te remercierais jamais assez de t'occuper aussi bien de moi. » Commença le plus sérieusement du monde Clotilde.

Victor laissa parler la jeune femme pendant que le serveur leur débouchait une bouteille de vin blanc hors de prix. Il savait exactement ce qu'allait dire sa petite amie.

— « Tu sais, Sélanor a raison, Sonny est parti à l'aventure, il fait l'amour ou viole à autant de filles qu'il le désire et moi je l'attends bêtement. En plus quand il rentre, c'est toujours la pute qu'il baise en premier, je passe toujours en second...ou en troisième... toujours après une autre. Je m'étais juré de lui rester fidèle, mais il s'en fiche. Je suis ravie, non heureuse que nous soyons ensemble, tu es la meilleure chose qu'il me soit arrivé. »

Le serveur reparti leur laissant le temps d'examiner la carte, non sans un dernier regard sur le décolleté de Clotilde. Son manège n'avait évidemment pas échappé à Victor qui n'écoutait Clotilde que d'une oreille distraite.

— « Dégrafe ton décolleté ! » Demanda Victor, en regardant la jeune femme droit dans les yeux.

— « Quoi? » Clotilde avait peur d'avoir mal entendu.

— « Dégrafe ton décolleté ! Le serveur n'arrête pas de mater tes nichons de salope, » Ordonna tranquillement Victor.

— « Mais... »

— « Tout de suite ! »

Clotilde était sidérée, sans savoir pourquoi, elle porta la main à sa poitrine et défit le nœud qui retenait son corsage en place. Le tissu léger s'affaissa de part et d'autre, révélant un peu plus de son décolleté. Elle était rouge pivoine.

— « Tire un peu le tissu vers le bas, je veux voir la naissance de tes aréoles ! » Exigeât Victor.

Clotilde jeta autour d'elle un petit coup d'œil inquiet, avant de tirer sur le tissu dévoilant bien plus qu'elle ne l'avait souhaité. Elle se mordit la lèvre en constatant que la partie supérieure de son aréole droite était maintenant parfaitement visible. Le tissu ne tenait de ce côté-là que grâce à son téton dressé qui le retenait. Elle était maintenant parfaitement indécente.

— « Parfait tu ne touches plus à rien, de tout le repas maintenant. » Ordonna Victor, satisfait du résultat obtenu.

Quand le serveur revint, il marqua un temps d'arrêt, de sa position en surplomb, c'était presque toute la poitrine de Clotilde qui s'étalait devant ses yeux. La jeune femme faisait des efforts surhumains pour paraitre naturelle, essayant de bouger le moins possible pour ne pas provoquer de catastrophe supplémentaire.

— « Veuillez pardonner ma salope, elle adore s'exhiber devant des inconnus, n'est-ce pas ma chère associée? » Assura Victor un grand sourire aux lèvres, en regardant les réactions de sa petite amie. Clotilde était mortifiée.

— « Ne vous excusez pas monsieur, nous sommes à Sinistrevent, ici le client est roi. » Dit le serveur avec un grand sourire, il en avait vu d'autres. « Et puis j'apprécie la vue, votre salope à une poitrine magnifique. Si je puis me permettre, j'ai l'impression de la connaître. »

— « C'est possible, elle s'appelle Clotilde, elle travaille à la Cave-du-fort. C'est peut-être là-bas que vous l'avez vu. »

— « Oui en effet, il m'arrive de m'encanailler dans ce lieu de perdition. Vous connaissez le slogan, les plus belles filles sont à la Cave-du-fort. Votre salope ne fait pas exception à cet adage, monsieur. »

Victor commanda des écrevisses pour lui et une salade de pommes de terre aux escargots pour Clotilde. Elle n'osa pas protester, pourtant il savait qu'elle détestait manger des escargots.

Incapable de réfléchir, Clotilde était comme paralysée, elle ne savait pas comment réagir à cette situation, elle avait perdu sa belle assurance. Leur table située au milieu de la salle n'arrangeait pas les choses pour elle. Elle avait l'impression que tout le monde la regardait. Et ce n'était pas qu'une impression, elle attirait les regards des clients, comment pouvait-il en être autrement?

Elle prit une gorgée de vin pour se calmer, faisant attention à ne pas dévoiler de son anatomie plus encore. A sa droite une femme venait de gronder son mari parce qu'il la matait avec insistance. A sa gauche, deux marchands n'arrêtaient pas de la reluquer, elle n'osait pas regarder les autres tables.

Sans doute prévenu par le serveur, le patron de l'établissement, un homme ventripotent portant bien sur lui, était venu saluer Clotilde pour leur souhaiter un bon appétit. Bien sûr, il ne s'était pas privé de lui mater les seins avec gourmandise.

Elle n'avait jamais été exhibitionniste de sa vie, elle n'était pas comme l'autre pute, elle ne comprenait pas pourquoi, elle était excitée à ce point. A chaque seconde qui passait sa chatte devenait de plus en plus humide. Elle ne l'admettrait jamais, mais elle n'avait qu'une seule envie, que Victor, la prenne sur cette table et la fasse sienne devant tout le monde.

Quand le serveur revint leur apporter les plats, il se pencha avec exagération pour déposer son assiette. Ses yeux n'étaient qu'à quelques centimètres de son décolleté, si on pouvait toujours appeler ça un décolleté. Il était tellement près que Clotilde pouvait sentir le souffle de l'homme sur sa peau nue. Une fois le serveur reparti, elle regarda son assiette avec dépit. Elle n'avait plus très faim et ces escargots visqueux la dégoutaient.

Victor savourait le supplice qu'il infligeait à sa victime. Tout à son tourment intérieur, Clotilde ne l'entendit pas murmurer, c'est à peine si elle le vit agiter ses mains devant elle pour lancer un sortilège.

La jeune femme sursauta en sentant une main se poser sur son genou gauche et s'insinuer sur la face interne de sa cuisse. Sans savoir pourquoi, elle desserra les jambes, facilitant le passage de la main, qui en profita pour se glisser lentement sous sa jupe, la remontant au passage, dévoilant un peu plus de peau. Mal à l'aise, elle se tortilla en jetant un regard suppliant à Victor. Elle sentait l'étoffe de son petit haut glisser de plus en plus dangereusement vers le bas.

— « Qu'y-a-t-il ma chère associée, un problème? » Demanda le mage, sarcastique.

Victor la regardait avec un air qui n'augurait rien de bon. Clotilde réalisa qu'il posait le même regard sur elle que celui qu'il posait sur Estelle. Elle préféra ne rien dire. Elle tressaillie à nouveau quand la main atteignit enfin sa chatte. Ce dernier tremblement de son corps avait provoqué l'effondrement de son petit haut, dévoilant aux yeux de tous, son sein droit. Morte de honte, elle entendit un murmure dans la salle.

— « Tu vois, je pense que sous ton vernis de fille fière, tu n'es qu'une grosse salope qui a envie de se faire troncher par le premier venu. Je pense que tout ce que tu as imaginé faire à Estelle, tu aimerais que quelqu'un te le fasse à toi. Je pense qu'Estelle et toi vous êtes deux chiennes soumises, parce que c'est ce que Sonny recherche et c'est ce qu'il a vu dans chacune de vous deux. Et ce soir, je vais te le prouver. » Annonça Victor avec aplomb.

Clotilde se mit à gémir incontrôlablement, se raccrochant au rebord de la table, alors que la main commençait à lui masser le sexe, passant sur sa vulve, son clitoris gonflé. La seconde moitié de son haut s'effondra à son tour révélant la totalité de sa lourde poitrine haletante. Elle respirait de plus en plus fort, ses seins étaient gonflés de désir.

Ce pouvait-il que Victor ait raison, que Sonny ne l'ait gardée près de lui que parce qu'elle n'était une trainée comme l'autre. Non, ce n'était pas possible, c'était Estelle, la trainée, la putain. Elle, elle était une fille bien. Mais si elle était une fille bien, pourquoi se laissait-elle exhiber de la sorte?

— « Ecarte plus les jambes salope ! » Ordonna Victor.

Clotilde obéit sans réfléchir livrant un peu plus son sexe à cette main avide. Elle entendait des bruits mouillés provenant de sa chatte prouvant si besoin était, à quel point elle était excitée. Elle espérait être la seule à les entendre.

— « Encore plus ! »

Déjà bien ouverte, Clotilde plaça ses genoux de chaque côté de l'assise de sa chaise puis recula ses pieds autant qu'elle le pouvait, bloquant ainsi ses cuisses à l'équerre, elle ne pouvait pas être plus ouverte que ça. Ainsi positionnée, sa jupe remontait très haut sur ses cuisses, jusqu'à son pubis. Elle offrait aux gens un spectacle véritablement obscène avec ses gros seins à l'air.

C'est à ce moment qu'un couple quitta le restaurant, passant à coté de leur table, la femme, une dame d'un certain âge, se pencha vers Clotilde pour lui dire : « C'est à cause de filles comme vous que les hommes se comportent comme des porcs avec les femmes ! »

— « Elle n'a pas tort cette dame. » Dit Victor en s'essuyant la commissure des lèvres avec sa serviette.

Derrière elle Clotilde entendait les éclats de rire des prostituées, elle était certaine que les gens parlaient d'elle.

— « Dis-moi ma chère associée, tu te souviens de l'épreuve que tu as fait passer à Estelle la nuit de cette tempête? Cette nuit qui a fait d'elle une putain bas de gamme? »

Clotilde fit oui de la tête, elle se souvenait d'Estelle, prenant du plaisir entre les mains du vieux Papa. Dans un recoin de sa cervelle, elle se souvenait aussi qu'elle avait promis au vieil homme de le revoir.

— « Parfait ! »

Victor prononça un mot de pouvoir et la main sous sa jupe commença à la pénétrer, enfonçant ses doigts en elle, massant et martyrisant son clitoris. Elle ne pouvait pas la voir à cause de la table, mais elle était vraiment démoniaque, elle mouillait comme une folle. La main enfonçait toujours plus de doigts dans sa chatte. Moins de deux minutes après le début de ce traitement, Clotilde s'accrochait de toutes ses forces au rebord de la table tentant en vain de repousser l'orgasme qui montait. La bouche grande ouverte, elle se mit à trembler et à gémir incontrôlablement pendant que la jouissance tant redoutée la fauchait.

Victor dissipa son sortilège et lui laissa le temps de se reprendre, se resservant tranquillement à boire. Le silence était tombé dans la salle, tous les clients regardaient Clotilde, incrédules. Puis l'une des prostituées murmura quelque chose qui fit rire sa camarade et les conversations reprirent comme si de rien n'était.

Après l'orgasme, Clotilde s'était mise à pleurer. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle restait aussi docile ni pourquoi Victor lui faisait ça. Peut-être qu'il avait raison, peut-être qu'elle était comme Estelle. Elle restait immobile, morte de honte, la chatte et les seins à l'air n'osant pas bouger. Les gens la regardaient comme si elle était une bête curieuse. Puis Victor repris la parole.

— « Alors dis-moi chère associée... Tu viens de jouir comme cette pute d'Estelle, devant une assemblée de gens respectables. Est-ce qu'une fille de bonne famille ferait ça? » Demanda Victor.

Anéantie par la comparaison avec Estelle, Clotilde fit non de la tête, refoulant ses larmes.

— « Alors qu'est-ce que ça fait de toi? »

— « Une pute... » Répondit d'une petite voix Clotilde.

— « Une quoi? je n'ai pas bien entendu. »

— « Une pute, je suis une pute ! » Répéta la jeune femme. « Comme Estelle... » Rajouta-t-elle dans un murmure à peine audible.

— « Tu vois, tu es une putain comme l'autre. C'est toi-même qui le dis. Tu payes, on s'en va ! » Déclara le mage en se levant pour se diriger vers la sortie sans l'attendre.

Quelques instants plus tard, Clotilde trottait pour rejoindre Victor dans les rues sombres de Sinistrevent. Elle le rattrapa et se blottit contre lui pour chercher un peu de chaleur et de réconfort. Victor remarqua qu'elle avait rajusté sa tenue pour échapper au froid de la nuit. Il résista à l'envie de la punir, il décida de ne rien dire. En fait, il était pleinement satisfait de la manière qu'elle avait eue de lui courir après. Il avait réussie à faire de Clotilde une salope soumise, encore une ou deux hypnoses de renforcement pour la convaincre que c'était sa nature profonde et son conditionnement deviendrais définitif. Cette pensée le mit en joie. Mais avant il avait une ou deux petites choses à régler. Et l'une d'entre elles allait se régler cette nuit.

De nuit, la ville n'était éclairée que par quelques torches, certains endroits étaient de vrais coupe-gorges. Littéralement, il n'était pas rare que la milice découvre quelques cadavres le matin. Ils croisèrent une bande de joyeux drilles qui sortaient d'une taverne, une bouteille à la main. Çà et là, des pirates ivres trainaient dans les rues. Un chien errant traina un peu autour d'eux avant de disparaitre. Au loin, une patrouille de la milice s'éloignait vers le port.

Victor entraina la fille dans une ruelle déserte proche du marché et la poussa devant lui. La ruelle n'était éclairée que par la lune et une torchère non loin qui renvoyait des ombres fantomatiques autour d'eux. Quelque chose puait un peu plus loin, sans doute une poubelle abandonnée. Un gros rat détala à leur approche. Victor poussa Clotilde dans la lumière de la torche pour mieux la voir.

— « A poil salope ! »

L'ordre avait claqué sèchement. Clotilde regarda Victor, interdite. Inquiète, elle jeta des coups d'œil autour d'elle. Ils n'étaient qu'à quelques mètres du marché, n'importe qui passant par-là, la verrait dans la lumière. Soudain, elle reconnut l'endroit, c'était la ruelle où Estelle s'était fait sauter par le vieux fromager. Elle était exactement à l'endroit où se tenait Estelle sur le cristal pornographique.

Dans un soupir, elle fit passer son petit haut par-dessus sa tête et fit glisser sa jupe par terre, elle vira aussi ses escarpins. Elle frissonna et grimaça quand ses pieds nus touchèrent le pavé froid de la ruelle crasseuse.

Victor ne put s'empêcher d'admirer le corps nu de Clotilde, avec sa taille fine, sa lourde poitrine fièrement dressée, elle était vraiment belle, fragile. Ses tétons pointaient dans le froid de la nuit.

— « A quatre patte ! »

Soumise, Clotilde s'exécuta lentement, tomba à genou devant lui, avant de poser la paume de ses mains par terre à quelque centimètre d'une carcasse de poisson.

— « Avance jusqu'à la poubelle, écarte tes cuisses de salope et ne bouge plus ! »

Clotilde avança dans la lumière jusqu'au baquet qui servait de poubelle, l'odeur nauséeuse était plus forte ici. Elle écarta ses cuisses comme demandé et se cambra un peu en baissant la tête pour mieux présenter son cul à Victor.

— « Parfait, ne bouge plus ! Si tu bouges ou si tu dis quelque-chose, je te plonge ta tête de salope dans la poubelle, c'est compris? »

La jeune femme hocha la tête affirmativement. Elle s'attendait à ce que Victor la prenne en levrette, mieux que ça, elle le souhaitait. Plus il se montrait odieux avec elle, plus elle avait envie de sa queue. Au lieu de ça, elle entendit Victor s'éloigner d'elle. Décontenancée, elle résista à l'envie de bouger la tête pour voir ce qu'il tramait. Elle rata un battement de cœur quand elle entendit Victor dire.

— « Je t'ai repéré cet après-midi dans la chambre et ce soir dans le restaurant. Alors tu peux te montrer maintenant. » Déclara Victor.

Après un instant qui lui parut interminable, elle entendit la voix aigüe d'un diablotin répondre : « Comment savais-tu que j'étais là? »

— « C'était pas très dur à deviner. Tu es un pervers comme tous tes congénères, mais en plus toi, tu as un don qui te permet de flairer à l'avance les bons plans. Et là, tu as un putain de bon plan sous les yeux. Qu'est-ce que tu penses de cette petite chienne? » Demanda Victor.

— « C'est effectivement un joli spécimen de salope que tu as trouvé là, Victor ! » Répondit du tac-o-tac le diablotin, en se rapprochant du cul de la jeune femme.

Clotilde se mordit la lèvre pour ne pas pleurer. Le diablotin derrière elle n'était autre que Mord-fesses, le premier des diablotins de Sonny. Elle sursauta quand elle senti les mains du petit monstre rouge se poser sur ses fesses.

— « Tu peux la baiser si tu veux, mais si tu le fais, ça voudra dire que nous sommes alliés et qu'en retour tu m'aideras quand j'aurais besoin de toi. »

Mord-fesses éclata de rire, faisant claquer sa langue fourchue. Il posa sa besace au sol et défit son pagne. « J'ai la conviction cher Victor que nous allons bien nous entendre. »

Clotilde senti quelque chose de dur et de chaud se poser contre son sexe, se frotter contre sa vulve puis s'enfoncer lentement dans son vagin étroit, lui arrachant un gémissement de douleur. Elle n'était pas prête. Le diablotin l'empoigna par les hanches et commença à la pilonner frénétiquement, la faisant cette-fois crier.

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